lundi 29 décembre 2008

D'art, d'art... c'est l'histoire d'oeuvres d'art...

Le livre D'art, d'art de Frédéric et Marie-Isabelle Taddéi est tiré de l'émission du même nom diffusée par France 2 et présentée par Frédéric Taddéi.





Cet ouvrage offre un panorama des grandes oeuvres de l'histoire de l'art, ainsi qu'une biograph
ie succinte des artistes. Les commentaires, tout comme l'émission, relatent une anecdote sur l'oeuvre tout en nous la situant dans l'histoire.

On m'a offert ce livre à Noël (je l'avais déjà repéré!) et j'en suis ravie! C'est un ouvrage vraiment ludique, sympathique avec des illustrations de très bonne qualité! On apprend ainsi l'histoire d'oeuvres connues et on découvre des oeuvres que l'on n'avait jamais observées... Vraiment un joli cadeau à faire à tout âge.

dimanche 28 décembre 2008

Nouvelles lectures en perspectives pour 2009

Ce blog étant trop jeune pour faire un bilan de mes lectures de 2008, je vous annonce mes prochaines lectures:

Challenge ABC 2009

J'ai fait quelques modifications de dernière minute:
Auster Paul, Brooklyn follies
Bukowski Charles, Women
Capote Truman, De sang froid
Delerm Philippe, Il avait plu tout le dimanche
Echenoz Jean, Je m'en vais
Fetjaine Jean-Louis, La trilogie des elfes
Grimbert Philippe, Un secret
Hugo Victor, Les misérables
Iweala
Uzodinma, Bêtes sans patrie
James Henry, Le tour d'écrou
Kinsella Sophie, L'accroc du shopping a un bébé
Leroy Gilles, Alabama Song
Mansfield Katherine, La Garden Party

Nothomb Amélie, Ni d'Eve ni d'Adam
O'Farrell Maggie, Quand tu es parti
Poe Edgar Allan, Histoires extraordinaires
Queneau Raymond, Exercices de style
Rushdie Salman, L'enchanteresse de Florence
Satrapi Marjane, Persépolis
Tolstoï Léon, Anna Karénine
Udall Brady, Le destin miraculeux d'Edgar Mint
Van Gulik Robert, Le squelette sous cloche

Weisberger Lauren, Le diable s'habille en Prada
Xenakis, Françoise, Attends moi
Yoshikawa Mako: Vos désirs sont désordres
Zigman Laura, L'ex

Défi Littérature policière sur les 5 continents

EUROPE
Lee Jackson, Le cadavre du Métropolitain

AMERIQUE
Elizabeth George, Mémoire Infidèle

OCEANIE
Kerry Greenwood, Cocaïne et Tralala

AFRIQUE
Moussa Konaté, L'empreinte du Renard

ASIE
Robert Van Gulik, Le squelette sous cloche

Défi Blog o'Trésors

Il faut encore attendre 2009 pour choisir 4 ouvrages parmi la liste commune qui sera publiée sur le blog de Grominou.

Masse critique de Babelio

La sixième lamentation, William Brodrick

samedi 27 décembre 2008

La disparue de Noël, Anne Perry

La disparue de Noël fait partie de la Série de Noël qui met en scène des personnages secondaires des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt. Ici, il s'agit de Lady Vespasia Cumming-Gould (Tante Vespasia) que l'on côtoie dans sa jeunesse...

L'histoire: Isobel, lors d'une soirée chez des amis, fait une remarque acerbe à l'une des invitées, Gwendolen, sous-entendant qu'elle serait intéressée par la fortune de son futur fiancé, également présent. Cette remarque consterne l'assemblée et, au petit matin, on retrouve Gwendolen noyée. Pour éviter le scandale et la mise à l'écart d'Isobel, on lui propose un voyage expiatoire, comme au Moyen-Âge, qui la conduira chez la mère de Gwendolen. Elle devra alors avouer sa faute et porter à la mère de la défunte la lettre que celle ci a laissé, avant son suicide. Pour épauler Isobel, Lady Vespasia se propose alors de l'accompagner au cours de ce périple qui les mènera en Ecosse...

Ce roman permet de retrouver avec plaisir Lady Vespasia mais en beaucoup plus jeune! Le personnage n'a pas changé... Cependant, il ne s'agit pas vraiment d'un roman policier mais plutôt d'un roman qui nous dépeint l'hypocrisie de la bonne société victorienne qui n'hésiterait pas à ostraciser une jeune femme pour une remarque maladroite. Il s'agit d'une sorte de périple en Ecosse, dans le froid, qui nous éclaire sur les personnages et nous permet de passer du bon temps. Un livre fin qui se lit vite. Rien d'extraordinaire, pas tellement de suspens, mais un moment sympathique...

samedi 20 décembre 2008

Victorian Christmas Swap

Eh voilà! Le Victorian Christmas Swap est arrivé à son terme : Une énorme vague de Victorian Spirit doit se diffuser sur tous nos blogs... Voici les photos de mon colis! Le hasard a fait que ma swappée et ma swappeuse était la même personne : Léthée Hurtebise. J'ai reçu mon sympathique colis jeudi soir...

Voici ce que ça donne dans la boîte :


Puis hors de la boîte :

Et enfin, voici mes cadeaux déballés (j'ai dû me retenir pour prendre toutes ces photos...)!

Je vous donne le détail:
  • Une figurine en bonhomme de neige pour clipper des photos
  • Une boîte de Shortbread fingers (que j'ai déjà dévorés!)
  • Du thé "Esprit de fête" : thé vert sencha aromatisé vanille, amande, cannelle, agrémenté de fleurs d'oranger, de morceaux de pommes, de girofles et de morceaux de cannelle... j'aurais aimé vous faire partager son parfum! Je ne l'ai pas goûté mais ça ne va pas tarder!
  • Le cadavre du métropolitain de Lee Jackson (je l'avais demandé! On m'a dit que c'était super!)
  • La disparue de Noël d'Anne Perry : il s'agit de la série de Noël dans laquelle l'auteur fait enquêter des personnages secondaires de la série des Enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt (ici : Tante Vespasia). Une valeur sûre, Anne Perry... et j'adore lire des histoires de Noël en ce moment!
Je remercie Léthée pour ce colis bien sympathique! C'est toujours agréable de recevoir des cadeaux et elle a bien collé à ce que j'aime: le thé, les gâteaux, les polars...Cela me donne de nouvelles lectures à commenter notamment...toujours dans l'esprit victorien! Et Lee Jackson sera une découverte pour moi! Et puis je me suis gavée! Eh oui, les gâteaux n'étaient pas bons pour le régime! Je commence bien...

Par contre, je suis vraiment désolée qu'il y ait eu de la casse dans le colis que je lui ai envoyé! Je n'aurais pas cru.... ahhh la poste.... Vraiment c'est dommage car j'étais contente de mes trouvailles! La prochaine fois, j'emballerais tout ça mieux!

vendredi 19 décembre 2008

Le cadavre anglais, JF Parot : Une superbe enquête!

Le cadavre anglais est le septième tome de la série des enquêtes de Nicolas Le Floch, crée par Jean-François Parot.


L'histoire : Nicolas Le Floch est amené à enquêter sur la mort d'un prisonnier mystérieux qui s'enfuyait de la prison du Fort L'Evêque. Or, il découvre peu à peu que ce prisonnier inconnu touche de près à la sécurité de l'Etat et doit donc enquêter malgré les bâtons dans les roues que lui met sans arrêt Monsieur de Sartine, désormais ministre de la Marine. Nicolas fait son enquête, incorruptible et impossible à influencer malgré les difficultés qui s'opposent à lui.

Nicolas Le Floch reprend du service, toujours égal à lui même. Sa relation avec Aimée d'Arranet tend à perdre la passion des débuts, la visite d'Antoinette le trouble lourdement... Mais surtout la rupture avec Monsieur de Sartine provoque chez lui une grande tristesse et des pensées pour sa mère, qu'il n'a jamais connue. On retrouve avec plaisir toute l'équipe: Sanson, Semacgus, Noblecourt, Bourdeau... et l'on côtoie de près le Roi et Marie-Antoinette! C'est un excellent tome des enquêtes de Nicolas Le Floch, l'enquête tourne bien, Nicolas s'avère plus sentimental que l'on ne l'aurait crû! Et les descriptions de recettes nous mettent toujours l'eau à la bouche...
A lire aussi (mais surtout avant!) :

mardi 16 décembre 2008

Pour sourire : le dictionnaire des idées reçues de Flaubert

Le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert a été publié en 1913, à titre posthume. Il s'agit d'un ouvrage qui prête souvent à sourire et qui peut se lire, de temps en temps, lettre par lettre... L'oeuvre de Flaubert étant tombée dans le domaine public, vous pourrez la trouver en ligne comme ici ou ici.

Pour vous faire partager l'humour de Flaubert, voici la lettre A :


"ABÉLARD. Inutile d’avoir la moindre idée de sa philosophie, ni même de connaître le titre de ses ouvrages. – Faire une allusion discrète à la mutilation opérée sur lui par Fulbert. – Tombeau d’Éloïse et d’Abélard ; si l’on vous prouve qu’il est faux, s’écrier. « Vous m’ôtez mes illusions. »
ABRICOTS. Nous n’en aurons pas encore cette année.
[ABSALON. S’il eût porté perruque, Joab n’aurait pu le tuer. Nom facétieux à donner à un ami chauve.]
ABSINTHE. Poison extra-violent [: un verre et vous êtes mort. Les journalistes en boivent pendant qu’ils écrivent leurs articles.] – A tué plus de soldats que les Bédouins.
ACADÉMIE FRANÇAISE. La dénigrer, mais tâcher d’en faire partie si on peut.
[ACCIDENT. Toujours « déplorable » ou « fâcheux » ; comme si on devait jamais trouver un malheur une chose réjouissante.]
[ACCOUCHEMENT. Mot à éviter ; le remplacer par événement. « Pour quelle époque attendez-vous l’événement ? »]
[ACHILLE. Ajouter « aux pieds légers » ; cela donne à croire qu’on a lu Homère.]
ACTRICES. La perte des fils de famille. – Sont d’une lubricité effrayante, se livrent à des orgies, avalent des millions (finissent à l’hôpital). – Pardon ! il y en a qui sont bonnes mères de famille !
[ADIEUX. Mettre des larmes dans sa voix en parlant des Adieux de Fontainebleau.]
[ADOLESCENT. Ne jamais commencer un discours de distribution des prix autrement que par « Jeunes adolescents », ce qui est un pléonasme.]
AFFAIRES (LES). Passent avant tout. – Une femme doit éviter de parler des siennes. Sont dans la vie ce qu’il y a de plus important. – Tout est là.
[AGENT. Terme lubrique.]
AGRICULTURE. [Une des mamelles de l’État (l’État est du genre masculin, mais ça ne fait rien). On devrait l’encourager.] Manque de bras.
[AIL. Tue les vers intestinaux et dispose aux combats de l’amour. On en frotta les lèvres de Henri IV au moment où il vint au monde.]
AIRAIN. Métal de l’antiquité. [les injures s’écrivent dessous.]
AIR. Toujours se méfier des courants d’air. – Invariablement le fond de l’air est en contradiction avec la température : si elle est chaude, il est froid, et l’inverse.
ALBÂTRE. Sert à décrire les plus belles parties du corps de la femme.
[ALBION. Toujours précédé de blanche, perfide, positive. Il s’en est fallu de bien peu que Napoléon en fît la conquête. En faire l’éloge : la libre Angleterre.]
[ALCIBIADE. Célèbre par la queue de son chien. Type de débauché. Fréquentait Aspasie.]
ALCOOLISME. Cause de toutes les maladies modernes [(v. ABSINTHE et TABAC)].
[ALLEMAGNE. Toujours précédé de « blonde », « rêveuse ». Mais quelle organisation militaire !]
ALLEMANDS. Peuple de rêveurs (vieux). [Ce n’est pas étonnant qu’ils nous aient battus, nous n’étions pas prêts !]
[ALOÈS. Coup de canon.]
[AMBITIEUX. En province, tout homme qui fait parler de lui. « Je ne suis pas ambitieux, moi ! » veut dire égoïste ou incapable.]
[AMBITION. Toujours précédé de « folle » quand elle n’est pas « noble ».]
AMÉRIQUE. Bel exemple d’injustice : c’est Colomb qui la découvrit et elle tire son nom d’Améric Vespucci. [Sans la découverte de l’Amérique, nous n’aurions pas la syphilis et le phylloxéra. L’exalter quand même, surtout quand on n’y a pas été.] – Faire une tirade sur le self-government.
[AMIRAL. Toujours brave. Ne jure que par « mille sabords ! »]
[ANDROCLÈS. Citer le lion d’Androclès à propos de dompteurs.]
ANGE. Fait bien en amour et en littérature.
ANGLAIS. Tous riches.
ANGLAISES. S’étonner de ce qu’elles ont de jolis enfants. [Les vieilles Anglaises sont toujours laides.]
[ANTÉCHRIST. Voltaire, Renan…]
ANTIQUITÉ. Et tout ce qui se (sic) rapporte, poncif, embêtant.
ANTIQUITÉS (LES). Sont toujours de fabrication moderne.
[APLOMB. Toujours suivi de « infernal » ou précédé de « rude ».]
APPARTEMENT DE GARÇON. Toujours en désordre. – Avec des colifichets de femme traînant ça et là. – Odeur de cigarettes. – On doit y trouver des choses extraordinaires.
[APPÉTIT. Ce qui le donne.]
[ARBALÈTE. Belle occasion pour raconter l’histoire de Guillaume Tell.]
ARCHIMÈDE. Dire à son nom : « Euréka ! ». – « Donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde. » – Il y a encore la vis d’Archimède ; mais on n’est pas tenu de savoir en quoi elle consiste.
ARCHITECTES. Tous imbéciles. Oublient toujours l’escalier des maisons.
ARCHITECTURE. Il n’y a que quatre ordres d’architecture. – Bien entendu qu’on ne compte pas l’égyptien, le cyclopéen, l’assyrien, l’indien, le chinois, gothique, roman, etc.
ARGENT. Cause de tout le mal. – Dire : Auri sacra fames. [Le dieu du jour (ne pas confondre avec Apollon). Les ministres le nomment traitement, les notaires : émoluments, les médecins : honoraires, les employés : appointements, les ouvriers : salaires, les domestiques : gages. L’argent ne fait pas le bonheur.]
[ARMÉE. Le rempart de la Société.]
ARSENIC. Se trouve partout. Rappeler Mme Lafarge ( ?). – Cependant, il y a des peuples qui en mangent.
[ART. Ça mène à l’hôpital. À quoi ça sert, puisqu’on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus promptement. Beaux-arts, arts industriels.]
ARTISTES. Tous farceurs. – Vanter leur désintéressement (vieux). – S’étonner de ce qu’ils sont habillés comme tout le monde (vieux). – Gagnent des sommes folles, mais les jettent par les fenêtres. – Souvent invités à dîner en ville. – Femme artiste ne peut être qu’une catin. [Ce qu’ils font ne peut s’appeler travailler.]
ARTS. Sont bien inutiles, puisqu’on les remplace par des machines, qui fabriquent même plus promptement.
ASPIC. Animal connu par le panier de figues de Cléopâtre.
[ASSASSIN. Toujours « lâche », même quand il a été intrépide et audacieux. Moins coupable qu’un incendiaire.]
ASTRONOMIE. Belle science. – Très utile pour (n’est utile que pour) la marine. – Et, à ce propos, rire de l’astrologie.
ATHÉE. Un peuple d’athées ne saurait subsister.
AUTEUR. On doit « connaître des auteurs » ; inutile de savoir leur nom. [Mots d’auteurs. Manière dont il vivent.]
AUTRUCHE. Digère les pierres.
AVOCATS. Trop d’avocats à la Chambre. – Ont le jugement faussé [à force de plaider le pour et le contre]. – Dire d’un avocat qui parle mal : « Oui, mais il est fort en droit. » "

dimanche 14 décembre 2008

Le mystère de Callander Square, Anne Perry

Le mystère de Callander Square est le 2ème tome des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt que nous offre Anne Perry.

L'histoire : Des jardiniers, effectuant des plantations, trouvent des corps de nouveaux nés enterrés. L'enquête qui se passe dans un quartier riche est alors confiée à Thomas Pitt. L'inspecteur va découvrir au fur et à mesure, écoutant parfois les rumeurs, l'origine de ces petits êtres et gratter peu à peu le vernis de la bonne société londonienne, avec l'aide, bien sûr, de sa femme Charlotte et de la soeur de celle-ci, Emily.

C'est un de mes préférés : le lecteur est surpris au fur et à mesure que l'enquête avance. On est directement confronté à la difficile condition des femmes à l'époque victorienne et à la détresse d'une mère. Charlotte et Emily profitent de l'occasion pour rompre la monotonie de leur quotidien et enquêter discrètement afin d'aider Thomas, qui ne voit pas leurs actions toujours d'un très bon oeil. Un très bon roman, humain, plein de suspens, dans lequel les personnages s'affirment.
A lire :

Modification Liste Challenge ABC

J'ai modifié ma liste vu que j'ai encore craqué pour le défi littérature policière des 5 continents...
J'ai changé 2 romans que j'avais moins envie de lire... Donc voici ma liste, pour le moment : Challenge ABC 2009.
Dans l'attente de la liste commune du défi Blog o'Trésors dans laquelle je devrais choisir 4 livres.
Vous voyez que j'ai un beau programme de lecture pour 2009... Et bien sûr, je ne manquerais pas de vous en parler!

samedi 13 décembre 2008

Elles m'ont convaincu : Le défi Littérature policière sur les 5 continents

J'ai lutté, lutté... en vain! Catherine et Keisha m'ont convaincue, à force de persuasion, de participer au défi Littérature policière sur les 5 continents lancé par Catherine sur son blog! ça n'a pas été si dur vu que je suis fan de policiers, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué!
Ce qui est super c'est que Catherine propose des idées de lecture parce que, je ne sais pas en ce qui vous concerne, moi je ne connais rien aux policiers africains par exemple!!!
Alors je choisis :
EUROPE
Lee Jackson, Le cadavre du Métropolitain

AMERIQUE
Elizabeth George, Mémoire Infidèle

OCEANIE
Kerry Greenwood, Cocaïne et Tralala

AFRIQUE
Moussa Konaté, L'empreinte du Renard

ASIE
Robert Van Gulik, Le squelette sous cloche

Je ne sais toujours pas comment je vais faire pour tenir le fil de toutes ces lectures... oulala!!! Mais bon, les polars, ça se dévore alors ça va vite!

vendredi 12 décembre 2008

Opération Masse critique : La sixième lamentation

Je viens de recevoir un mail de Babelio qui m'indique que je vais bientôt recevoir un ouvrage à critiquer sur mon blog et sur le site de Babelio.

Ce sera donc :

La sixième lamentation de William Brodrick



J'ai choisi ce livre au vu du résumé qui m'était proposé. Je vous tiens au courant de cette lecture dès que j'ai reçu le roman...

jeudi 11 décembre 2008

Gatsby Le Magnifique, Francis Scott Fitzgerald

L'histoire : Nick Carraway rencontre un jour son étrange voisin, Jay Gatsby, grand organisateur de fêtes dans des Etats-Unis des années 20, envahis par le jazz et la fête. Nick est le seul à montrer une certaine lucidité face à Gatsby qu'il côtoie, fasciné par son passé mystérieux

Gatsby Le Magnifique est un roman qui restitue parfaitement l'ambiance des années 20, opulente, insouciante. Le personnage de Gatsby est plein de mystères et j'ai été fascinée par lui tout au long du roman. On se demande ce qu'il fait là et qui il est réellement. C'est personnage triste, en parfait contraste avec les fêtes à répétition qu'il donne à son domicile. J'ai aimé aussi l'écriture de Scott Fitzgerald, simple, forte. Malgré l'apparente insouciance du roman, l'apparence lisse des personnages, j'ai trouvé que ce roman dressait un portrait tout à fait triste de la bourgeoisie de l'époque, sans compter la fin dramatique. Je n'en dis pas plus, en tant que lectrice, je n'aime pas trop en savoir sur un roman... En tout cas, je vous le recommande chaudement pour pénétrer cette Amérique folle.

mercredi 10 décembre 2008

Anne Perry, un auteur de policiers bien criminel...

Anne Perry est le pseudonyme de Juliet Hulme, née en 1938 en Grande-Bretagne.
Enfant, elle est atteinte de tuberculose et la famille l'envoie aux Antilles et en Afrique du Sud. Afin de pouvoir faire soigner sa fille, son père, astrophysicien et mathématicien accepte un poste en Nouvelle-Zélande.

En 1954, elle est condamnée pour le meurtre de la mère de son "amie proche" qu'elle assassine avec celle-ci afin d'éviter une séparation. Elle bénéficiera d'une mesure de clémence et la famille Hulme rentre alors en Grande-Bretagne en 1959. Un film de Peter Jackson, Créatures célestes, a été tiré de cette histoire dramatique.

Anne Perry a toujours eu envie d'écrire, depuis qu'elle était enfant, mais ce n'est qu'en 1979, avec L'Etrangleur de Cater Street , premier tome des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, qu'elle connaît un succès qui sera continu par la suite.

Elle a ainsi publié plusieurs séries d'enquêtes policières : les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, celles de William Monk, la série Célie mais aussi des histoires de Noël notamment.




A lire :

Le sang des farines, JF Parot

Le sang des farines est le sixième épisode des enquêtes de Nicolas Le Floch.


L'histoire : Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet, se trouve mêlé à des intrigues qui le touchent tant personnellement que professionnellement. Il est envoyé pour une mission secrète en Autriche, auprès de l'impératrice Marie-Thérèse où il risquera sa vie. En rentrant à Paris, il est confronté à la révolte des farines : le prix du pain fait l'objet de multiples spéculations, un boulanger est assassiné... Et Nicolas doit également protéger son fils.>/i>



Une fois de plus, Jean-François Parot nous livre un excellent roman policier historique. Tout comme il nous avait décrit Londres, nous partons avec Nicolas à Vienne où il est confronté à l'étiquette impériale rigide. Il risque à nouveau sa vie, poursuivi par un mystérieux moine capucin...

mardi 9 décembre 2008

L'étrangleur de Cater Street, Anne Perry

L'étrangleur de Cater Street est le 1er tome de la série des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt.

L'histoire : Anne Perry nous emmène directement dans l'Angleterre victorienne, au sein de la famille Ellison, composée de trois jeunes filles : Sarah, Charlotte et Emily. Celles-ci sont en âge d'être mariées. Charlotte est un peu une "Jo March", rebelle face à une éducation et une société très policée. Des meurtres vont avoir lieu dans leur quartier et un policier, Thomas Pitt, un drôle de personnage dégingandé, fait alors son apparition... Sa présence dérange toujours la bonne société, obsédée par l'apparence et le qu'en dira-t-on. Mais Pitt ne se laisse jamais marcher sur les pieds et poursuit ses enquêtes, incorruptible, tout en luttant pour se faire respecter malgré son statut social "inférieur".

Ce roman est le premier tome d'une série de polars victoriens bien ficelés et sympathiques. On s'attache vite à la famille Ellison, particulièrement à Charlotte, ainsi qu'à Thomas Pitt, l'enquêteur qui ne paie pas de mine! On est tout à fait plongé dans l'ambiance de la bonne société victorienne mais on a l'occasion, dans d'autres tomes, de cotoyer les bas-fonds de Londres, en suivant les enquêtes de Thomas. La précision historique n'est pas à la hauteur des enquêtes de Nicolas Le Floch, mais on peut allier le plaisir du policier avec l'ambiance feutrée de l'Angleterre du 19ème siècle...

lundi 8 décembre 2008

Babelio et Masse critique

Connaissez vous Babelio??? 
 
Si vous me dites non, alors je vous dis que vous n'êtes pas un vrai dévoreur de livres! Non, blague à part, c'est un site super sympa où l'on peut créer sa bibliothèque et la partager avec d'autres... On récolte plein d'idées de lecture, l'occasion de pouvoir critiquer ou citer des ouvrages... Bref, c'est très sympa!

De plus, sur Babelio, Masse critique est de retour!!!

Le principe : il faut être blogger et inscrit sur Babelio. On choisit des livres et, suite à un tirage au sort, on reçoit un ou des livres à lire dans le mois et on s'engage à en écrire une critique sur notre blog! C'est sympa n'est ce pas??? J'espère recevoir quelque chose...

samedi 6 décembre 2008

Confessions d'une accro du shopping, Sophie Kinsella

Confessions d'une accro du shopping est un des rares romans qui m'a fait m'esclaffer de rire dans mon lit!


L'histoire : Becky est une acheteuse compulsive, totalement accroc au shopping! Elle veut toutes les nouveautés, achète parfois des choses qui lui sont inutiles... Son autre problème, c'est qu'elle est journaliste dans un journal économique où elle s'ennuie mortellement! Becky passe son temps à tout cacher à son banquier et à sa colocataire qui est aussi sa meilleure amie : elle invite tout le temps des excuses bidons pour tenter de se sortir de ses gaffes et de ses dépenses intempestives! Sa vie va prendre un nouveau tournant lorsqu'elle va rencontrer un brillant homme d'affaires, Luke Brandon...



Bien sûr, c'est un bouquin qu'il ne faut pas prendre au premier degré! Becky est une caricature des jeunes femmes urbaines d'aujourd'hui, un brin frivolles mais pas totalement niaises. On se reconnaît parfois dans ses gaffes et ses folies en matière de shopping, même si elle pousse le bouchon beaucoup trop loin. Becky est attachante, énervante, agaçante... mais elle nous fait bien rire durant ce roman! Et c'est tout ce qui compte...

vendredi 5 décembre 2008

Je l'ai! Le cadavre anglais

ça y est! Mon chéri a été gentiment m'acheter Le cadavre anglais, 7ème tome de la série des Nicolas Le Floch, qui est sorti en poche hier!

Donc je me plonge dedans dans l'attente de mon colis du Victorian Christmas Swap! Quelques jours de congés la semaine prochaine, j'ai plein de choses à vous raconter...

mardi 2 décembre 2008

"L'éternelle chanson" de Rosemonde Gérard

Voici un poème de Rosemonde Gérard, femme d'Edmond Rostand, filleule de Leconte de Lisle et pupille de Dumas... Peut être vous dira-t-il quelque chose...? J'aime énormément ce poème que je trouve vraiment très romantique...



Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.


Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.


Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.


Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer;
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser.


Combien de fois jadis j'ai pu dire : «Je t'aime!»
Alors, avec grand soin, nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.



Un rayon descendra, d'une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.


Et, comme chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain
Qu'importeront alors les rides du visage,
Si les mêmes rosiers parfument le chemin?


Songe à tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens;


C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,
Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain!


En ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève,
Pour le ressavourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours.


Je serais riche alors d'une richesse rare,
J'aurais gardé tout l'or de mes jeunes amours,
Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève
Ma mémoire parfois me rendra la douceur;
Car de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurais tout conservé dans le fond de mon coeur.


Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.


Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d'amour en chevrotant.


Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans...
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs!

lundi 1 décembre 2008

L'invitée, Simone de Beauvoir


L'histoire : C'est l'histoire d'un ménage à trois entre Pierre et Françoise (le coupe d'intellectuels) et Xavière, une jeune femme qu'ils prennent sous leur aile. Françoise accepte de partager Pierre mais le vit finalement assez mal et se révèle extrêmement jalouse. Xavière oscille entre les deux, inconstante, naïve voire manipulée., mais aussi manipulatrice. Tout cela dans un contexte d'intellectuels, de dramaturges et d'acteurs, dans un Paris marqué par l'Occupation.



Ce roman traite d'un ménage à trois, mais il n'y a rien de glauque! Il y a des sentiments, des rivalités... Françoise, tout comme le personnage principal dans La femme rompue, se révèle incapable de partager Pierre alors qu'elle ne supporte pas sa propre jalousie. C'est un roman qui m'a mise mal à l'aise, pas à cause de sa thématique, mais à cause de l'ambiance. J'ai oscillé à chaque lecture entre ennui et intérêt, continuant malgré moi ce roman, pour comprendre les 3 personnages. Pierre et Françoise se révèlent assez malsains dans leur façon de manipuler Xavière, cette fille qui s'avère bien plus calculatrice qu'il n'y paraît. Comme toujours, Simone de Beauvoir excelle dans l'appréhension de la psychologie des personnages et s'avère à nouveau scandaleuse dans ce roman publié en 1943.

Notes